Port-au-Prince : Pierre ESPÉRANCE affirme la mort de 18 bandits pendant les opérations policières

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Port-au-Prince, le 31 Août 2024 – Le P’tit Journal Haïti

Alors que la force publique Haïtienne, soutenue par la mission de paix kenyane, mène des opérations musclées à Bel-Air, à Solino et au Bas-Delmas depuis mardi dernier, le Directeur exécutif du Réseau national de Défense des droits humains affirme la mort de dix-huit (18) présumés bandits. Lors de ses différentes interventions médiatiques à la capitale haïtienne, monsieur Pierre ESPÉRANCE a cependant exhorté les forces de l’ordre engagées dans ces opérations à protéger les civils pendant leur raid contre les groupes criminels qui prennent en otage la population civile.

Début de cette semaine, des agents d’unités spécialisées de l’institution policière, des membres de l’Armée d’Haïti et des policiers Kenyans mènent des opérations anti-gangs dans des quartiers populaires hautement contrôlés par des civils lourdement armés. Selon nos reporters, les autorités sécuritaires haïtiennes et kenyane ont déployé de nombreux matériels et ils cherchent à encercler totalement les fiefs des criminels notoires pour atteindre leur cible. Ainsi, un bilan partiel combiné fait état de quatre (4) policiers blessés, dix-huit (18) présumés bandits tués et des armes à feu saisies lors des échanges de tirs. Par ailleurs, le Chef du RNDDH appelle les autorités sécuritaires à poursuivre leurs opérations sur plusieurs fronts afin démanteler les foyers de gang qui opèrent dans les régions de l’Ouest, l’Artibonite et le Nord-Ouest d’Haïti notamment. Le Gouvernement de Garry CONILLE et ses partenaires internationaux entendent travailler en synergie et mettre les bouchées doubles pour récupérer les territoires perdus et rétablir l’ordre public et la sécurité nationale, selon l’Accord politique du 3 Avril 2024.

Entre temps, le Défenseur des droits humains encourage les forces de sécurité nationales à tuer tous les bandits notoires qui échangent avec elles et/ou qui refusent de se rendre à la police. L’appel à la neutralisation des bandits armés s’accroît au sein des groupes organisés du pays. L’extrême violence armée et gangstérisée bat son plein, avec la prise d’otage de plus de quatre-vingt pour cent (80%) des territoires de la capitale haïtienne par des groupes criminels. Les routes nationales sont largement contrôlées par des terroristes de la coalition Viv Ansanm imposant leur volonté criminelle à la population civile.

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